Comment est synthétisé l'ATP (5/5) ?
-> L'ATP peut être synthétisé par un gradient de protons artificiel
-> Chaîne de transfert d'électrons=pompe à protons
-> Expression du gradient de protons
-> Transport de protons à travers la membrane du thylacoïde
5 - Rendement des photophosphorylations acyclique et cyclique (ATP/2e-)
Il est admis que la synthèse d'une molécule d'ATP par l’ATP synthase du chloroplaste nécessite 4 protons (stoechiométrie H+/ATP = 4, cf. ATP synthase).
En prenant en compte cette valeur et les quantités de protons apparus dans le lumen lors du transferts acyclique ou cyclique des électrons (H+/2e-) indiquées précédemment, on peut estimer le rendement optimum de la photophosphorylation (ATP/2e-) dans ces conditions, sachant que :
ATP/2e- = [ ATP/H+] x [H+/2e-]
a) Cas du transfert d’électrons acyclique (PSII + PSI)
- le rendement de la photophosphorylation sera : ATP/2e- = [ATP/H+] . [H+/2e-] = 1/4 x 6 = 1,5.
La quantité maximum d'ATP synthétisée lors du transfert d’électrons acyclique est donc de 1,5 par molécule de NADPH formé.
b) Cas du transfert d’électrons cyclique (PSI seul sans formation de NADPH)
- le rendement de la photophosphorylation sera : ATP/2e- = [ATP/H+] . [H+/2e-] = 1/4 x 4 = 1,0.
Au maximum 1 molécule d’ATP est synthétisée dans ces conditions.
Conclusion : le chloroplaste assure à la fois la synthèse de NADPH (pouvoir réducteur) et de l'ATP (intermédiaire énergétique) nécessaires à la réduction du C02.