La pollinisation: la fécondation croisée, exemple 4
La fécondation croisée
Les fleurs sont bisexuées. Un dispositif autorise seulement la fécondation croisée.
Il existe différentes stratégies pour la fécondation croisée.
- Stratégie de nature temporelle (maturité différée des organes mâles et femelles)
Exemple du maïs
Chez le maïs, les inflorescences mâles et femelles sont séparées. L'inflorescence femelle, qui donnera l'épi, est à l'aisselle d'une feuille. L'inflorescence mâle se trouve au sommet de la plante. A priori, les fleurs femelles peuvent être pollinisées par du pollen de la même plante ou de plantes différentes. Cependant, l'émission du pollen est plus précoce que la réceptivité des stigmates. Comme le pollen est dispersé par le vent, la pollinisation croisée se réalise dans la majorité des cas.
Inflorescence mâle terminale.
Inflorescence femelle à l'aisselle d'une feuille.
La séparation des sexes et la grande taille des inflorescences permettent à l'expérimentateur ou au cultivateur de modifier aisément ce comportement aléatoire et d'obtenir des lignées pures ou hybrides par autopollinisation ou pollinisation croisée.
Autopollinisation : les inflorescences sont protégées par un sac. A maturité, le sac contenant l'inflorescence mâle est secoué au dessus de la fleur femelle. L'obtention d'une lignée pure pour les caractères choisis demande plusieurs générations.
Pollinisation croisée : Pour obtenir un hybride AB, les plantes des lignées pures A et B sont cultivées conjointement (en lignes bien distincte). La plante choisie comme femelle est castrée. Elle sera fécondée par le pollen de B.
La culture en ligne de deux variétés et la castration aisée de l'une d'entre elles permettent l'obtention d'hybrides.